Vilaplana

Le terme de Vilaplana fait 23.47 km2. Les terres de Vilaplana sont des terres montagneuses. Quand durant l'année 1961, le terme de la Mussara s'y est incorporé, on a aussi ajouté ses impressionnants rochers escarpés et ses magnifiques extensions de forêt.
Vilaplana offre l'enchantement d'un village qui repose au pied d'un riscal, totalement accidenté, et qui crée des endroits d'une beauté incomparable. Tout en haut du riscal, le village dépeuplé captivant de la Mussara domine tout le Camp de Tarragone et montre une des meilleures vues du territoire.

 

Histoire

Historiquement, on dit que Vilaplana serait formé par des enclos que les habitants de la Mussara auraient effectué dans la plaine, probablement appelées masos de la Plana et ensuite, le village étant établi, il recevrait le nom de Vilaplana. Le premier emplacement où apparaît le nom du village est sur un parchemin de L'Aleixar de 1297. Dans le premier quart du XIVe siècle on a la certitude que vivaient là des familles juives qui traitaient avec des gens de Valls. La base économique du XVIIe siècle étaient les noisetiers, le bétail et les ruches. En février de 1714 la ville a été brûlé par le filipista marquis de Lede pour avoir protégé les carrasclets. Nous devons imaginer Vilaplana fortifiée au XVIIIe siècle, puisque les documents parlent de ses murailles. Le village a vécu de très près les chocs carlistes, car le 15 mai 1873 il a été attaqué par 200 carlistes, bien que les 14 libéraux qui gardaient le village aient été enfermés dans l'église. En 1956 est constitué la Coopérative. La ville a gagne progressivement des habitants grâce au fait qu'elle est un lieu de seconde résidence.

 

Lieux d'intérêt

L'église

On doit visiter l'église paroissiale de la Nativité, aux airs baroques, commencée en 1736 et finie en 1739. À l'intérieur il y a l'image de la Mare de Déu de la Llet, qui était localisée dans l'église romane précédente.

Le village abandonné de La Mussara

Peu de fois un village dépeuplé peut offrir au visiteur tant de sensations agréables comme la Mussara. L'observateur sera visuellement reçu par l'humilité et la simplicité des murs démolis des maisons et de l'église qui restent en pied. Immédiatement, le récent arrivé pensera aux conditions difficiles de vie des gens qui ont habité le village, et quand il aura avancé de quelques pas vers les rochers escarpés, il découvrira une vue fabuleuse et unique du Camp qu'il ne le laissera pas indifférente. Le village repose sur le rocher escarpé de les Airasses, à plus de 900 m de hauteur, sur la cordillère de Prades. Derriére le silence qui se détachent des maisons lugubres, il reste le chuchotement d'un village qui a eu une histoire brillante. Mais les restes des bâtiments parlent d'un passé et d'habitants qui n'ont pas pu continuer dans le village ; leur vie quotidienne, de travail et sociale, a été progressivement réduite jusqu'à disparaitre définitivement. La perte de son indépendance historique est arrivée le 10 février 1961, quand la Mussara est annexée à Vilaplana.
Le village a eu une histoire riche et particulière. On pense que les restes sarrasins situés à la Mussara permettent de croire à l'existence d'une garnison dépendante du vali de Siurana. Cette croyance est peut-être confirmée par le toponyme arabe qui donne son nom à ville et qui peut signifier « plate ». Les documents parlent du village durant l'année 1173, son église a été nommée dans la bulle de Celestí III de 1194, qui est dépendante de Vilaplana depuis 1533. La Mussara fait partie du comté de Prades depuis 1324.

La perte de population a été constante tout au long du XXe siècle ; en 1920 la Mussara avait 169 habitants, en 1940, 94 et seulement 12 en 1960. Les habitants de la première moitié du siècle passé se sont consacrés, principalement, à la culture de la pomme de terre et du blé, et les domaines étaient adéquats pour l'élevage de troupeaux de vaches, de brebis et de chèvres.

L'église de Sant Salvador était bien parée et ornée. Le bâtiment primitif était roman, bien qu'il reste certaines preuves du passage gothique. Sur le seuil de la porte d'entrée il y a, dans la clé, la date de 1859. Là on vénérait l'image de la Mare de Déu del Patrocini, du XVIIe siècle, gardée actuellement dans le Musée d'Art et d'Histoire de Reus. Certains se souviennent encore des autels et des images qui l'habillaient : en entrant, à main droite il y avait des fonts baptismaux, l'autel des Ànimes, la Chapelle Auberge avec le Sant Crist avec la Dolorosa et le Tabernacle avec le Christ sagramentado, avec une lampe à la lumière permanente. De l'autre côté, l'autel de Sant Isidre, l'autel majeur dans le centre, celui de la Mare de Déu del Roser, celui de la Puríssima et du Patrocini. À côté de l'autel du Patrocini il y avait les escaliers du choeur et grâce à lui, l'église communiquait avec l'abbaye.

Historiquement, l'orographie tellement particulière de la Mussara a rendu propice la dissimulation de plus d'un carliste entre ses grottes et masías. Les terres de la Mussara sont traversées par des chemins millénaires qui servaient à communiquer, hommes, troupeaux et marchandises, c'est pourquoi certains d'eux sont encore pavés. La Mussara surprend aussi avec d'autres restes de constructions. Dans le versant méridional de la montagne qui a le même nom que le village, il y a la tour du Morenet, qui selon la tradition a été construite sur des ruines maures et qui pourrait correspondre aux XIIe - XIIIe siècle.

Près des ruines il y a beaucoup de masías dispersées qui ont perdu leur façade et forme particuliére. Certaines d'elles disposait d'un puit de glace, comme le Mas Pou. Ces éléments préindustriels étaient très utilisés pour la conservation. En hiver, ils les remplissaient de neige et de glace et les couvrait avec de la paille pour les protéger de la chaleur du soleil.

Pintures rupestres

Dans le terme il y a des peintures rupestres qui font partie de l'ensemble de peintures rupestres de la Méditerranée, déclarées Patrimoine de l'Humanité en 1998.