Village situé dans un terrain très montagneux, au milieu de la sierra de Puigcerver et de Puigarí. Outre la ville de Riudecols, il y a Les Irles et Les Voltes. L'église de Sant Pere en est sa construction la plus remarquable.
De restes archéologuiques précédents au repeuplement on connaît des découvertes du paléolithique moyen et du néolithique. Selon l’érudit Manuel de Montoliu, l'origine du nom du village viendrait de « riu de còdols » (rivière de galets). En 1158 on parle déjà du village par la lettre de population d’Alforja, accordée par Guillem de Torroja. Sans aucunes nouvelles sur le moment de son repeuplement, le village compte une attaque, en 1235, de Pere dels Arcs, car le seigneur de Riudecols ne voulait pas reconnaître le dominion direct des Arcs. Le village passa ensuite à dépendre de l'archevêque Pere d'Albalat préalable acquisition de l'abbaye de Bonrepòs, faisant partie de la baronnie archiépiscopale d’Alforja. Riudecols a aussi fait partie de la Commune du Camp depuis 1558 et au moins jusqu'à 1710.
Quelques hommes du village se sont soulevés en 1822 contre le régime libéral. En 1849 Madoz dit qu'il y avait une prison, les écoles et un château duquel il ne reste absolument rien qui a certainement été perdu dans une lutte carliste. En 1946 on a créé la Coopérative Agricole.
Le bâtiment le plus remarquable est l'église paroissiale de Sant Pere, de 1872, d'où dépendaient celles de Les Voltes et de Les Irles. Elle est située au milieu du village et a une nef avec des chapelle qui communiquent entre elles. Le terme agglutine les ensembles d'Els Banys, Les Voltes et Les Irles. Reste l'ermitage de Sant Bartomeu, démolie pendant la Première Guerre Carliste, et aussi il y a des restes d'une ancienne tour de surveillance, celle des Maures, sur le chemin des Roques.
Situé à l’ouest de Riudecols. En passant par la route en direction du coteau de la Teixeta, il se trouve à gauche et offre un ensemble remarquable de conservations comme noyau rural. Le village est un groupement réduit de maisons qui se trouve dans le centre d'une petite vallée. Il faisait partie des terres seigneuriale de Els Arcs, acquises en 1243 par Pere d'Albalat dans le monastère de Bonrepòs, avec lesquelles il est passé à la baronnie archiépiscopale d’Alforja. Sa paroisse était originairement celle de Sant Bartomeu de la Quadra de Tascals, pour le motif duquel les voisins se sont opposés à ce que Les Borges ait une paroisse propre.
Il est arrivé à avoir 132 habitants en 1844 avec très peu de variations jusqu'aux 118 habitants de 1897. En 1847 le village avait une église, des cultures et du bétail. Tout au long du XXe siècle sa démographie a subit une importante diminution, chose qui a provoqué, entre 1939 et 1940, que la commune est était absorbée par Riudecols.
À un kilomètre à l’est de Riudecols, Les Voltes faisait partie de l'ancienne seigneurie des Arcs, acquise en 1243 à Bonrepòs par l'archevêque Pere d'Albalat. Il y avait comme paroisse, l'église de Sant Bartomeu de la Quadra de Tascals. En 1378 il avait 10 ménages et 11 en 1553, le village participa directement, et pour la première fois, à la Commune en 1558. En 1787 il n'y avait pas encore église, puisqu'il faisait partie de celle de Riudecols, bien que vivait là un employé de l'Inquisition. Selon Madoz, vers 1850, Voltes faisait partie de la commune d’Alforja. Il comptait déjà de l'église de la Concepció, d'une nef, avec des chapelles dans les contreforts, probablement de fin du XVIIIe siècle.
Diverses maisons du XVIIIe siècle avec portail de pierre se trouvent dans la seule rue du village.
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