L'Argentera

Ville située dans le versant oriental de la montagne de L'Argentera, traversée par le tunnel du chemin de fer. Elle doit son nom à d'anciennes mines de galène. Elle est le point de départ vers le château d'Escornalbou, baronnie dont il a fait partie.
Le terme de L'Argentera a une extension de 10.12 km2 et est situé à 344 m d'altitude. La commune est formée par le village de L'Argentera, le centre isolé de la Sort et par le Mas de la Trilla. Elle est entourée par les communes de Duesaigües (NE), Riudecanyes (E), Vilanova d'Escornalbou (SE), Colldejou (SO), la Tour de Fontaubella (O) et Pradell de la Teixeta (NO).
Le terrain est hostile, prédomine la bruyère et les forêts de pins et chênes. Il est drainé par les canyons de la Serra et celui des Valls, qui forment le canyon de L'Argentera, qui se verse dans le cours d'eau de Riudecanyes.

Histoire

La fondation du centre du village a été attribuée aux Romains et on suppose que le nom fait référence à l'exploitation des veines de galène. Il n’y a pas de preuves concretes de cette théorie qui, toutefois, est admise. Le document qui fait foi de son nom est une cession d'Alfons I, de 1180, où on fait référence illas à argenteras. Avant 1164, on parle seulement du torrent de L'Argentera.
L'Argentera faisait partie de la baronnie d'Escornalbou liée à la mitre et depuis l'archevêché de Tarragone on a cédé l'exploitation des mines de plomb et d’argent de la montagne Puig Rodó qui continuaient en exploitation durant l'année 1387.
Au siècle XIX, la construction du tunnel de L'Argentera, aussi appelé de la Torreta, a signifié l'octroi, pour son directeur Eduard Maristany, du titre de marquis de L'Argentera.
La configuration actuelle du village est due à Eduard Toda, qui l'a protégé pendant qu’il restaurait Escornalbou. Il a restauré la Maison Cabrer, il a financé les oeuvres du nouveau cimetière, de la mairie, des écoles, de la Société et de l'aménagement d'espaces verts des rues. Pour honorer son altruisme, on a chargé à Modest Gène de faire une sculpture du philanthrope.

Lieux d'intérêt

L'église

Construite du fait d’une importante croissance démographique et aprouvée par les villageois en 1750, l'église de Sant Bartomeu a une façade baroque simple, à cet endroit, on y avait précédemment construit l'abbaye. Le retable baroque qu’a doré Pau Montserrat de la Forêt a été brûlé en 1936, et on a seulement sauvé l'ancienne image de saint Bartolomé qui préside l'autel actuel. L’église contenu, à partir de 1838, bonne partie des objets de culte retirés d'Escornalbou.

La sculpture de Eduard Toda

Modest Gène i Roig (Reus, 1914 - Bata, Guinée-Équatoriale, 1983) est l'artisan de la sculpture. Il a effectué des monuments et de l'imagerie religieuse. Certaines de ses oeuvres les plus importantes sont l'image de la Vierge de Misericòrdia et les sculptures de la chapelle du Calvari, dans la Seu Nove de Lleida. Il résidait à l'étranger depuis les années cinquante.

La Trilla

L'Argentera comprend aussi l'ancien terme du La Trilla qui, selon la tradition, était l'ancien magasin et le lieu de travail métallurgique, de là provient le nom Battage ou de Tries. Effectivement, dans ses alentour il y a des veines de barytine et de plomb. Il avait la dénomination d’écurie et était de l'archevêque. C'est probablement la même masía donnée en 1195 à Pere et à sa conjointe Joana, qui devaient apporter des revenus à la sacristie d'Escornalbou. La donation a été confirmée en 1296 à Ramon Jujol et est mentionnée comme une masía avec four. En 1412 Pere Sagarriga a donné la maison à Pere y Ferrer Monter, de Pradell. C'est actuellement une grande ferme, située dans le fonds de la vallée.